L'intelligence de l'Art...



Voici une explication dans le combat de pourquoi une personne peut arriver à se défaire de plusieurs autres. Laisser moi, vous conter une histoire vraie.



En 1936, mon père descendit du train à la gare de Vichy, tard dans la nuit. (NDR/ Il faut tout de même que je précise qu’à cette époque là, il travaillait pour les services secrets militaires français).

Lorsque trois «loubards», approchèrent de lui. Il sentit de suite que ces passants nocturnes ne se baladaient pas, juste pour respirer le bon air qui prédominait encore à cette époque, mais plus pour commettre un larcin ou une quelconque forfanterie.

Il posa donc carrément ses valises et se mit à courir tout autour de la place sur laquelle il était. Voyant cela, les jeunes zigotos, se mirent à courir  aussi derrière ce jeune homme, qui paraissait avoir peur.



Tout en courant, il regardait en arrière en attendant ce qu’il avait prévu, à savoir, que les protagonistes de cette malheureuse farce courent chacun à leur propre rythme, ce qui fût fait presque dans l’instant.

Puis lorsqu’il jugea qu ‘assez de distance se forme entre les trois gaillards, il stoppa net, de retourna puis descendit le premier d’un coup, le deuxième suivit en quelques secondes, un membre cassé, et le  troisième en voyant çà, ne demanda pas son reste et fila les jambes à son cou.


Cette petite incartade, finie au «poste», où, comme il se devait à l’époque, les voyous en «prenaient encore une de plus»

Entre temps mon Père avait reprit ses valises et put terminer ce qu’il devait entreprendre cette nuit là.

Voyez vous, l’attitude Martiale dans ce contexte ?



Car l’attitude guerrière, ce soir là n’eut même pas à être contrôlée, car ils ne l’auraient jamais lâché. Donc, dans tous les cas de figure, le cerveau reptilien, aurait été sollicité de toutes les manières.

C’est là, le plus, dans une situation, où le guerrier est sollicité, le Martial a pris les commandes ; quasiment sûr de sortir de ce mauvais pas.

En 1993, à Madagascar, j’entraînais des amis indiens, famille de certains bijoutiers bien en place aussi à la Réunion.



 Nous avions un petit dojo, en bas de leur maison, dans un ancien atelier.

Un jour je décidais de leur faire part de cette expérience et un des frères, le plus costaud,fût désigné pour jouer la victime, et les autres à cinq  contre lui, devaient le coincer et le battre.



Je donnais à l’un certaines directives pour ne pas se laisser déborder, et aux autres d’autres conseils afin qu’ils puissent l’encercler et le réduire à se rendre…

Devinez ce qu’il se passa au cours du premier assaut, qui dura tout de même un bon moment…

Hé ! bien, les cinq compères n’arrivèrent pas à le coincer, (le combat fût rude, et les coups aussi, car à l’époque, je travaillais à l’ancien système…).

Je redonnais d’autres directives aux deux parties, mais cette fois ci, j’y ajouter quelque chose qui ferait à coup sûr la différence, par rapport à leur premier combat (aux 5 attaquants..).

Hé ! Oui ; là ils y arrivèrent, non sans mal, car j’avais aussi dit une chose primordiale à la «victime», afin de rendre l’assaut difficile pour les  autres.



Ce cours fût extrêmement enrichissant pour tous mes élèves, car cela leur permit de voir que même dans des situations dites «critiques» le Martial l’emporte toujours sur l’excitation incontrôlée que l’on rencontre à 99% dans la plupart des conflits rencontrés.

De plus cela me fortifia dans le fait que mon père m’avait vraiment bien éduqué sur le plan Martial…

A moins que le groupe d’attaquant ne soit entraîné  au Martial ou dans une discipline stricte de survie (GIGN, commando  HUBERT, etc…  pour le reste de paniquez pas…



Alors pratiquants, pratiquantes, même sûr de vos techniques, (sur le tapis…), pensez  à lâcher vos valises et à courir…Pensez Martial…